Early morning breakfast ∆ FT. PETER PAN

Early morning breakfast

PETER PAN

Le soleil commençait à peine à se lever, les enfants perdus dormaient tous encore paisiblement. L'on pouvait voir au loin l'énorme boule de feu qui réchauffait chaque jour le pays imaginaire. Pourtant, il y avait une enfant perdue qui ne dormait plus. C'était toi. Tu ne dormais plus. Bien avant même que le soleil ne pense à se lever, quand la lune commençait à tomber, tu t'étais réveillée en sursaut. Un cauchemar avait pris contrôle de ton esprit et lorsque tu t'étais rendu compte que tout cela n'était pas réel, tu t'étais forcée à te réveiller. Tu t'étais donc retrouvée couchée sur le sol, entourée d'autres enfants endormis. Tu les comptais, c'était ta petite manie, tu avais toujours cette peur qu'un enfant soit partit où qu'il se soit fait enlever. Pourtant, ils étaient tous présent. Tu avais même vu Félix qui dormait juste à côté du petit chemin qui menait à la forêt. Tu savais qu'il faisait cela, parce que son sommeil était léger et qu'ainsi il pouvait s'assurer que personne ne quitte le campement la nuit. Son visage était si paisible lorsqu'il dormait, c'était différent de ce que tu voyais le jours lorsqu'il était éveillé. Tu cherchais une personne du regard, tu ne le voyais pas. Il était sûrement déjà partit à l'aventure. Tu ne le voyais presque jamais dormir Peter Pan. Il y avait cette onde de mystère qui l'envahissait. Tu regardais le ciel la lune était encore là, mais rien ne t'empêcherais de quitter le campement à cette heure. Tu te levais sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les plus jeunes qui dormaient à tes côtés. Une pensée joyeuse et tu t'envolais tranquillement passant par dessus les enfants perdus. Tu les regardaient dormir à point fermé. Tu volais jusqu'au chemin qui menait à la plage. Ensuite, aisément tu te laissais revenir sur le sol. C'était si simple, tu t'étais posée juste assez loin pour ne pas réveiller, mais assez prêt pour jeter un dernier regard sur le campement.

Tu t'étais ensuite éloignée, tu adorais regarder le soleil se lever le matin. C'était donc naturellement que tu t'étais dirigée vers la plage. Le son des vagues était si doux à tes oreilles, peut-être même oserais-tu y plonger les orteils. Tu verrais tout cela plus tard, parce que pour le moment, tout ce que tu voulais c'était dire au revoir à la lune et bonjour au soleil. Tu étais donc assise sur la plage. Tu faisais apparaître un croissant bien frais au beurre dans tes mains, puis ensuite une pomme. C'était ton petit déjeuner préféré. Tu commençais à mâcher tranquillement ton croissant. Tu regardais la lune disparaître. À l'horizon la douce lumière commença à monter. C'était ta petite joie matinale, voir le soleil se lever seule. Ton moment de solitude pour commencer presque chaque journée, pour te faire oublier les cauchemars qui te réveillaient. La réalité au pays imaginaire était bien mieux que tout ses cauchemars qui te tracassais. Puis, tu l'entendis, il s'approchait. Cela arrivait souvent qu'il vienne briser ton moment de solitude le matin, mais cela ne te dérangeais pas. Il en avait le droit, puisqu'il était le maître des lieux.

«Bon matin Peter. Bien dormi? »

C'était ainsi que tu l'abordais ce matin. Lui et Félix étaient les seuls à savoir où exactement tu te réfugiais sur la plage le matin. Peter le savait parce qu'il savait tout ce qui ce passait sur son île. Félix le savait, parce qu'il l'avait cherché tout une avant-midi lorsque Peter n'était plus sur l'île pendant quelques années. C'était toujours sur le même coin de la plage que tu te trouvais et jamais tu ne changeais ton habitude.
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Early morning breakfast

Comme cela lui arrivait certaines nuits, Peter n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Il avait des nuits où il se passait du sommeil mais quand son corps réclamait une sieste, il se mettait à un endroit pour ne pas être déranger, dormant parfois toute une journée entière. Quand il avait passé de récupérer, il faisait toujours ça mais l’heure, le sommeil ne semblait pas vouloir de lui. Il avait pu sortir du camp, passant juste à côté de Felix qui avait ouvert un œil avant de le refermer aussitôt. C’était la position stratégique du second garçon de Peter : dormir à moitié près du passage qui menait à la forêt. De cette façon, personne ne pouvait ni entrer ni sortir sans avoir affaire à Felix, que ce soit fille ou garçon. Le garçon perdu avait parcouru toute l’ile pour voir si tout allait bien. Tout avait l’air d’être calme, aussi bien du côté du camp indien que du côté des pirates. Il avait aperçu au loin les fées qui organisaient un bal. Il y aurait bien été mais curieusement, il n’en avait pas envie ce soir-là. Il n’avait pas besoin de chercher à savoir où se trouvait Jack, le nouvel arrivant et très connu pour être l’esprit de l’hiver. Un peu de fraîcheur ne pouvait pas bien faire de tort à cette ile. La température pouvait parfois monter très haut mais heureusement, la nuit était plus fraîche. Mais que ce soit le jour ou la nuit, Peter aimait les deux ! Parfois, il se mettait à repenser à tous ceux qu’il avait laissés derrière lui : son père, Wendy, puis Anya … Son père avait du mourir comme n’importe quel ivrogne que l’on pouvait rencontrer mille ans plus tôt. Du moins, c’était ce qu’il pensait. S’il savait que ce dernier était toujours en vie ! Quant à Wendy, elle était morte, c’était certain mais s’était sans doute réincarnée. Peut-être avait-il une seconde chance avec elle ? Concernant Anya, il s’inquiétait plus, ne sachant pas ce qu’elle avait bien pu devenir !

Finalement, il se décida de se rendre sur la plage, là où il savait qu’il y trouverait Cora, sa seconde féminin. Tous les matins, c’était toujours pareil avec elle. Il ne semblait pas être le seul à avoir des difficultés à dormir. Le jour venait tout juste de se lever lorsqu’il la rejoignit.

Cora : «Bon matin Peter. Bien dormi? »
- Bof ! Encore une nuit où le marchand de sable m’a encore oublié ! Et toi ? Encore réussi à ne pas réveiller ton Felix ?

Il y eut un sourire malicieux sur son visage. Il avait été aveugle pendant plusieurs années mais à son retour de Londres douze ans plus tôt, il avait vu et senti que quelque chose avait changé entre ses deux seconds. C’était un rapprochement qui n’en était pas vraiment pas un. Cora jouait parfois de ses charmes pour embêter Felix mais Peter avait vu dans le regard du garçon perdu celui qu’il avait eu par deux fois : un regard amoureux mais timide ! Cora avait aussi le même regard vers Felix. C’est pourquoi il avait décidé de jouer les cupidons pour eux !

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PETER PAN

Le soleil pointait son nez et ton ami Peter aussi. Tu savais très bien qu'il n'avait pas dormi et qu'il avait passé la nuit à se promener et vérifier que tout allait à sa guise sur l'île ainsi que sur l'eau. Les campements devaient tous bien aller pour qu'il soit de retour si tôt. Tu l'écoutas. Il te parla du marchand de sable qui l'avait encore oublié. Il te demanda comment ton sommeil s'était passé. Allais-tu oser lui mentir et faire comme si tu n'avais simplement pas besoin de dormir autant que les autres ou allais-tu lui dire la vérité sur ces cauchemars qui te couraient sans cesse chaque nuit depuis sa disparation il y a douze ans. Tu savais très bien que tu ne pourrais pas lui cacher tes mauvaises nuits bien plus longtemps. Tu savais très bien que cela se saurait bientôt. Il parla ensuite de Felix que tu avais fait bien attention à ne pas le réveiller. Il lui attribua même le surnom de "ton" comme s'il signifiait que Felix t'appartenait. Tu savais très bien que c'était loin d'être le cas. Il ne se passait rien entre toi et Felix, du moins c'est ce que tu t'entêtais à te dire. Que ce n'était rien ce qui se passait entre vous deux. Que cela n'était qu'une rivalité pour être le meilleur second auprès de Peter, mais tu savais très bien que ce flirt que tu lui apportait était bien réel. Tu savais très bien que depuis un moment tu le trouvais de ton goût, qu'il te plaisait. Tu remarquas le sourire malicieux sur le visage de Peter, était-ce parce qu'il commençait un nouveau jeu? Tu n'en avait aucune idée. Tu décidais tout de même de lui répondre:

« Le marchand de sable. Tu y crois encore? »

Ce fut la première réplique qui te vint à l'esprit. Pourtant, tu savais très bien que le marchand de sable pourrait bien exister. Si Peter Pan était bien réel, pourquoi est-ce que celui qui nous amènerait le sommeil ne serait qu'une invention? Tu prenais ensuite une bouchée de ton croissant avant de répondre à sa question:

«J'aurais pu mieux dormir, mais le sommeil s'est arraché à moi...»

Une pause. Tu étais incapable de parler des cauchemars qui te troublaient. Tu préférais garder cela pour toi. Puis tu lui lança un regard. Tu fis apparaître des baies au creux de ta main et les lui tendis. Tu t'assurais toujours que les enfants perdus mangent correctement. Tu détestais la pensée que des enfants ne mangeaient pas, comme toi lorsque tu étais seule dans les rues de Londres, mais ça c'était il y a longtemps. Tu ne retournerais pas à ce monde.

«Felix n'est pas à moi.»

Ajoutas-tu en lui tendant les baies fraîches et soutenant son regard. Tu n'étais pas sa seconde pour aucune raison. Tu n'avais pas peur de Peter Pan, tu étais une jeune femme qui n'avait pas peur de parler de ce que tu voulais. Tu savais que Felix était encore libre, que son cœur ne t'appartenait pas. Même si ton cœur commençais à battre parfois un peu plus pour lui.
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Cora : « Le marchand de sable. Tu y crois encore? »

Il ne l’avait pas encore rencontré mais si Jack Frost, ainsi que les fées existaient, pourquoi pas le marchand de sable ? Il la vit prendre une bouchée du croissant qu’elle avait alors qu’il s’asseyait à côté d’elle. Ils avaient une magnifique vue de l’horizon même si un peu plus loin, on pouvait voir le Jolly Roger qui devait être encore endormi à cette heure-ci. Comme toujours d’ailleurs !

Cora : «J'aurais pu mieux dormir, mais le sommeil s'est arraché à moi...»

Peter fronça les sourcils. C’est vrai que depuis son retour, la jeune fille avait des difficultés pour dormir. Il l’avait vue une fois se réveiller en sursaut avant de quitter le campement et c’était toujours environs à la même heure.

- Comment ça se fait ? Tu peux m’en parler si tu veux !

Jamais il ne la jugerait. Elle était sa petite sœur bien qu’ils avaient désormais le même âge physique. Voilà comment il l’avait toujours vue et cela n’était pas prêt de changer. Il avait déjà deux filles en tête dont une qui était désormais une adulte. Puis, le jeune homme vit le regard que Cora lui lança quand il avait fait allusion à Felix. Elle fit ensuite apparaître des baies dans sa main qu’elle tendit à Peter. Quand on avait bien compris le pouvoir que la magie de Neverland nous offrait, on pouvait faire apparaître tout ce que l’on voulait mais Cora pouvait faire bien plus, tout comme Peter.

Cora : «Felix n'est pas à moi.»

Un rire s’échappa de Peter. Cela ne l’étonnait pas du tout venant d’elle. Il avait connu ça avant de finalement accepter ce qu’il avait tenté de refouler au fond de lui pendant des années et ça, il le devait à Anya. Il prit les baies de la main de sa seconde et petite sœur de cœur et en mangea quelques-unes.

- C’est pas ce que ton regard me dit quand tu l’observes ! N’oublie pas que presque rien ne peut m’échapper !

Il était le maître ultime de Neverland, contrairement à ce que pensait cette pirate de pacotille ! Isabella, elle, la reine de Neverland ? Sérieux, vous y croyez vous ? Pas Peter en tout cas ! C’était n’importe quoi et pendant l’absence de Peter, elle en avait bien profité pour tenter de plier les Enfants Perdus et les autres habitants et les mettre à ses ordres. Heureusement, cela n’avait pas duré longtemps ! Enfin, du moins en année terrienne car vous savre très bien qu’en année neverlandienne, cela avait duré très longtemps !

- Et ce qui est curieux, c’est qu’il a le même regard quand tu le ne le regarde pas !

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PETER PAN

Il te demanda ce qui t'empêchais de dormir. Il te dis que tu pouvais lui en parler si tu le voulais, mais tu savais très bien qu'en ce moment tu n'avais pas envie d'en parler. Tu connaissais très bien Peter, il n'aurait jamais ri de toi si tu lui avais parlé de ses cauchemars. Peut-être que tu prenais tout cela trop aux sérieux. Après tout, quel genre de fille de seize ans était encore terrorisé par ce qui se passait dans le monde des rêves. Toi, bien entendu, parce que tu savais que la magie était réelle et que tes cauchemars pourraient se retourner contre toi. Tu devais les combattre, mais tu n'en avais pas encore la force. Tu le regardais rire de toi lorsque tu lui dis que Felix n'était pas à toi. Il vint ensuite prendre les baies dans ta main. Tu n'aimais pas quand ce rire s'échappait de la gorge de Peter, ce rire tu le détestait, parce que tu savais qu'il se moquait. Il savait, ça il n'y avait aucun doute. Il savait tes sentiments pour Felix, il savait que tu étais en fait perdue, complètement perdue dans tout cela. Il parla de ton regard. Celui que tu avais quand tu l'observais. Tu n'avais pas remarqué que ton regard avait changé. Avais-tu vraiment changé plus que tu ne le pensais pendant les années où Peter avait été éloigné de toi et de Neverland? Il avait raison, rien ne pouvait lui échapper. Il savait tout ce qui se passait sur l'île.

Tu prenais une autre bouchée de ton croissant en le regardant prendre les baies et venir s'installer à tes côtés. Tu ne disais rien. Tu ne savais pas quoi dire en fait. Tu regardais au loin, tu voyais le Jolly Roger et tu avais un petit pincement au coeur. Tu te souvenais des temps sombres où Peter Pan était loin. Où toi et Felix vous aviez du tout faire pour que les choses reste à l'ordre, pour que les enfants perdus n'aient pas peur de cette nouvelle pirate. Celle-ci était plus dangereuse que les autres et ça tu le savais, mais tu n'en parlais pas. Peter Pan avait repéré dans leurs rangs son fils, le petit Esteban. Tu te demandais encore ce que Peter comptait en faire. Tu savais qu'il était un pion dans ce jeu auquel il jouait. Il parla encore, te sortant de tes pensés. Il parla du regard de Felix. Que ce dernier avait le même regard que toi quand tu ne le regardais pas. Tu avais bien de la difficulté à y croire. Felix était tellement froid et encore plus depuis le retour de Peter. Il fut un temps où il avait su gérer pendant son absence notre froid, mais depuis le retour de Peter il était redevenu froid face à toi. Peter devait se tromper, tu le savais. Tu le regardas et tu pris ta dernière bouchée de ton croissant.

«Tu te trompes. Il ne me regarde pas. Depuis ton retour, il est redevenu aussi froid qu'auparavant. »

Lui répondis-tu. Tu regardas Peter droit dans les yeux. Puis tu fis apparaître d'autres baies dans ta mains. Tu commenças à les manger en retournant ton regard vers l'infini de l'océan. Cet mer sans fin dont tu voyais le bâteau que tu détestais maintenant que ce dernier n'était plus habité par un allié.

«Qu'est-ce que tu comptes faire de son fils? Quand comptes-tu lui faire savoir que tu sais?»

C'était ta façon de détourner le sujet qu'il avait emmené. Détourner le tout vers un sujet duquel tu t'inquiètais quelques peu et auquel tu étais aise. Tu mangeais tes baies tranquillement encore une fois, le regard perdu dans l'imensse vaste étendue d'eau. Parfois, Londres te manquait, mais quand tu te trouvais ici tu te disais que Neverland était vraiment ta maison.

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Early morning breakfast

Apparemment, Cora n’avait pas remarqué que son regard avait changé quand elle observait Felix mais Peter, lui, si ! Il l’avait vu ! Et chez les deux en plus ! Mais l’adolescente lui révéla que son autre second était redevenu plus froid depuis son retour au Pays Imaginaire. Oui, ça aussi, Peter l’avait remarqué mais en lui-même, il s’était dit que c’était sans doute à cause du rapprochement qu’il y avait eu entre Felix et Cora et que son retour avait peut-être fait comprendre un truc à Felix, comme à Peter ou aux autres habitants de Neverland. Oui, quelque chose avait ici en son absence mais cela ne se voyait pas chez tout le monde. L’ile évoluait en même temps que Peter, puisque celui-ci ne faisait qu’un avec Neverland. Les deux adolescents avaient désormais les yeux braqués sur le Jolly Roger. Peter se souvenait encore de la première fois qu’il avait vu Jamie, enfin Hook, débarquer sur l’ile à bord de son navire et adulte. Il avait été déçu au début mais leur amitié était restée. Le jeune homme avait mal pris sa disparition mais maintenant qu’il l’avait retrouvé à Londres, ce qui, d’un côté, l’avait plutôt surpris, il avait une chance de chasser enfin cette vieille morue du bateau pirate et de tout Neverland !

Cora : «Qu'est-ce que tu comptes faire de son fils? Quand comptes-tu lui faire savoir que tu sais?»
- Je sais ce que tu essaies de faire et ça marche pas avec moi !

Il savait très bien qu’elle tenait de changer de sujet mais comme il venait de le dire, ça ne marchait pas avec lui. Il voulait savoir ce qui se passait entre ses deux seconds, même s’il en avait déjà une idée mais il voulait également les aider à ouvrir les yeux ! Peter savait désormais que l’amour c’était à la fois compliqué et pas si compliqué que ça !

- Mais pour ta réponse, je compte encore m’amuser un peu ! Elle s’est amusée avec moi pendant longtemps, à mon tour !

D’un autre côté, il n’aurait pas enfin appris ce que c’était d’aimer et d’être aimer. Et ça, ce n’était pas à Isabella qu’il le devait mais à Anya, même s’il avait encore des questions à son sujet ! Comme au sujet du gamin de la jeune femme !

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PETER PAN

Il avait changé. Tu le savais, tu le voyais. Ce corps d'adolescent qui était maintenant le sien. Peter n'était plus le petit garçon que tu avais rencontré bien des années plus tôt. Tu sentais ce changement autant sur l'île, la nature changeait que lorsque tu étais en sa présence. Tu savais que quelques chose se préparait et ce changement n'était qu'une infime partie de ce qui allait arriver. Tu tournas le regard vers Peter. Il avait changé, il était plus calme, il prenait plus souvent le temps de venir s'asseoir avec toi lorsque tu prenais ton croissant sur le bord de cet océan. Ton frère adoptif. Celui que tu avais choisis comme famille. Rien ne changerait cela et tu ne changerais jamais cette relation pour rien au monde. Tu savais que quelques chose l'avait bouleversé à Londres, mais tu ne savais pas ce qui avait changé. Tu pouvais mettre le doigt sur le fait que le changement venait de lui, mais tu ne pouvais pas voir le changement qui avait été créer. Tu aurais voulu savoir ce qui avait changé chez ton ami, ton chef, mais tu ne trouvais pas. Peut-être était-ce simplement un changement physique, t'étais-tu dit au début. Cependant, tu savais que c'était bien plus que ça pour qu'autant de changements arrivent avec l'île.

Il avait répondu à ta question. Il avait discerné ta tentative de changer le sujet. Il était presque impossible de cacher des choses à Peter Pan. Cela ne fonctionnait pas ainsi, c'était lui qui te laissait incapable de changer de sujet, à moins qu'il ne le souhaite. Tu étais mal à l'aise. Un léger rose vint teinté tes joues, de la gêne un instant d'avoir tenté une question pour cesser de parler de lui. Celui qui te faisait tourner la tête. Tu ne savais rien de l'amour, les sentiments que tu éprouvais t'étaient inconnus. Tu n'avais pas été élevée par une famille aimante et encore moins aimées des autres. On ne faisait d'endurer ta présence avant ton arrivée à Neverland. C'est ici que tu t'étais fais tes premiers amis, c'est ici que tu avais enfin trouvé quelques chose qui pouvait ressembler à une famille pour toi. Tu retournais ton regard vers l'eau. Tu écoutais Peter te donner quand même une réponse à ta question. S'amuser un peu, c'était vague comme réponse, ce n'était pas vraiment la réponse que tu souhaitais, mais c'était mieux que de tenter de retourner au sujet qu'était Felix. Tu tournais ton visage vers le sien:

«Quel genre de jeu tu comptes jouer Pan? »

Tu te risquais à chercher l'élaboration d'un plan pour pouvoir t'amuser toi aussi. Tu souhaitais comme tout le monde revoir Hook sur son bateau. Tu souhaitais que cette usurpatrice quitte Neverland et ne revienne jamais. C'était ce que tu souhaitais, un peu comme tout le monde ici. Isabella était au centre des cauchemars de tant d'enfants. Ça tu le savais, car tu avais longuement travaillé pour éloigner tout les cauchemars des enfants. Tu avais réussis, mais au prix que leurs cauchemars te hantent toi. Tu n'avais parlé de cela à personne, ni Peter, ni Felix n'étaient au courant de ce que tu avais fais. Tu avais pris les cauchemars des enfants pour toi et leur avaient donnés des rêves. C'était l'une des raisons pour lesquelles les enfants perdus se portaient si bien, parce que leurs cauchemars c'était désormais toi qui les portaient dans ton sommeil.

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Peter n’était pas le seul à avoir remarqué le changement qui s’était opéré chez lui. Ce n’était pas compliqué. Il était moins arrogant, plus protecteur, plus réfléchi, plus calme même et plus patient ! Par contre, il était toujours aussi joueur qu’avant, quoiqu’un peu plus rancunier. L’éternel garçon remarqua le teint rosé sur les joues de sa sœur adoptive. Il savait qu’il avait marqué un point concernant Felix. Ce dernier lui plaisait, cela n’en faisait aucun doute. Heureusement pour elle, Peter avait maintenant une certaine expérience de l’amour et il pouvait les aider mieux qu’avant. Il ne lui manquait plus que la fibre paternelle mais ça, ce sera pour plus tard. Nous n’étions pas pressés et je pense que Peter non plus ! Chaque chose en son temps ! Cora lui demanda alors à quel genre de jeu il voulait jouer avec Esteban et Isabella. Oui, bon, elle l’avait appelé Pan mais tout le monde l’appelait tantôt Peter tantôt Pan et ça ne dérangeait nullement l’adolescent. Ce qui le dérangerait plutôt, ce serait que l’on l’appelle Malcom, encore une chose de son passé dont il se souvenait encore assez bien.

- Le genre de jeu que j’appelle « Tu m’as prise pour un con, à mon tour maintenant ! » !

Encore une autre expression qu’il avait gardé de son long séjour à Londres. Il était déjà un pré-adolescent d’une autre époque lorsqu’il avait débarqué de Neverland et en revenant, il était un adolescent du début du vingt-unième siècle ! Il avait rapidement adopté les mentalités des jeunes de cette époque. Une partie avait changé en lui alors qu’une autre restait telle quelle !

- J’ai retrouvé Hook ! Il est là-bas à Londres mais il n’a plus aucun souvenir ! Le sort qu’Isabella lui a jeté semble faire bon effet contrairement à moi !

Il avait ça pendant un petit moment mais il devait bien le dire un jour ou l’autre. Il ne lui restait plus qu’à prévenir Felix et décider du prochain plan à mettre en exécution. La première chose était de ramener Jamie ici, à Neverland mais comment ramener un adulte qui n’a pas vieilli dans le monde réel et qui plus est père de la « nouvelle Wendy » ? Ah moins d’emmener Wendy jusqu’à Neverland, obligeant ainsi son « père » à les suivre pour la ramener.

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PETER PAN

Tu avais vu qu'il avait changé. Celui que tu avais vu revenir avec Clochette quelques années plus tôt n'était plus du tout le même garçon que tu avais vu partir. C'était maintenant un adolescent, tout comme toi. Il avait gagné en maturité. Il te ressemblait plus. Il n'était plus ce petit garçon arrogant qui ne réfléchissait pas et qui n'en faisait qu'à sa tête. La seule chose qui n'avait pas du tout changé était son goût du jeu. La vie n'était qu'une grande aventure et cette aventure était un jeu. Neverland était la plaquette du jeu et tout le monde n'était qu'un pion. Tu étais un pion prêt à jouer, contrairement à certains tu savais que tu faisais partit du jeu. Et tu savais que Peter Pan n'échouait jamais, donc tu était dans la bonne équipe. Tu utilisais parfois le prénom de Peter, parfois tu l'appelais Pan. Parfois tu lui attribuait de nouveaux sobriquets qui étaient créer de toute formes différentes. Tu n'hésitais pas à l'appeler de façons les plus ridicules les unes que les autres, mais seulement lorsque les discutions n'étaient pas sérieuses. Et celle-ci était sérieuse, tu le savais, pour toi préparer le jeu du jour était sérieux. La stratégie était importante.Il parla du nom qu'il avait donné au jeu. Le titre était étrange. Toi qui ne venait pas du 21eme siècle tu avais parfois de la difficulté à t'habitué à ses expressions qu'il avait ramené avec lui. Avec le temps tu avais commencé à comprendre certaine d'entres elle, mais celle-ci tu te doutais qu'elle ne prévoyait rien de bon pour le faux garçon perdu.

Tu aurais voulu lui poser plus de questions sur ce jeu, mais tu n'en eux pas le temps. Il te parla de Hook. Il l'avait retrouvé. Tu le regardais et écoutait attentivement. Il était à Londres sans aucun souvenir de sa vie d'avant, sa vrai vie ici. Il parla du sort qu'Isabella lui avait jeté. Ton point se resserra. Tu sentais une haine envers cette Isabella monter encore plus en toi. Tu le regardais ensuite.

«Est-ce que tu souhaites que je commences les recherches pour un sort ou une potion qui lui ramènerait la mémoire?»

Tu étais douée pour les potions. Les petites potions faisaient partit de ton quotidien. Tu étais un peu mère poule auprès des enfants de Neverland. Lorsqu'un petit se blessait, tu n'hésitais pas une seule seconde à t'occuper de lui. Tu réfléchissais à toute vitesse à ce moment. Bien entendu, la première chose dont tu risquais d'avoir besoin serait de la poussière de fée. Celle-ci pouvait accomplir des miracles. Le sort jeté à Peter n'était pas le même que celui sur Hook, tu t'en doutais. Tu te mordais la lèvres en réfléchissant à ce qui pourrait fonctionner pour ramener la mémoire du vieux pirate. Tu demandais alors en réfléchissant:

«Qui comptes-tu envoyer à Londres pour cette mission? Comptes-tu y aller seul?»

Tu n'avais pas été à Londres depuis ton arrivée ici. Tu n'en avais jamais eux l'envie un seul instant. Neverland était ta maison, il n'y avait rien à Londres pour toi. Tu regardais le vide encore une fois, ton regard se posa sur le Jolly Roger. Pourquoi maintenant est-ce que la seule idée de ce vaisseaux te faisait peur. C'était les cauchemars des enfants que tu absorbais. Ils devenaient de plus en plus réel. Il te fallait trouver un moyen de les faire disparaître, les renvoyer ailleurs pour qu'aucun enfant perdu n'ai à souffrir. C'est-là qu'un idée te frappa.

«Si tu souhaites te moquer d'Esteban comme sa mère s'est moquée de toi, j'aurais peut-être une idée... Une idée à en dresser des cauchemars...»

C'était un début mystérieux. Tu ne pouvais pas trop lui en dire, puisqu'il avait peut-être déjà sa propre idée en tête de comment il souhaitait jouer avec ce dernier. Lui donner les cauchemars de tout les enfants de Neverland n'était pas une mauvaise idée. Du moins, à tes yeux.
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Cora : «Est-ce que tu souhaites que je commences les recherches pour un sort ou une potion qui lui ramènerait la mémoire?»

Pour ce qui était des potions, elle était bien meilleure que lui. En même temps, il n’avait jamais vraiment essayé d’en faire et à part faire quelque fois la cuisine depuis son retour, les potions n’étaient décidément pas son dada. Quand il était à Londres, il savait à peine faire cuire des pâtes mais au moins, elles étaient toujours bonnes !

- Le plus tôt sera le mieux !

Elle lui demanda ensuite qui il comptait envoyer à Londres pour ramener Hook ou s’il comptait y aller seul. Il hésitait un instant pour lui parler de Wendy, ou du moins de celle qu’il pensait être Wendy dans une nouvelle vie mais il avait toujours été là pour Cora, l’écoutant et la conseillant tout en essayant de la protéger de son mieux comme n’importe quel grand frère et c’était pareil de son côté à elle.

- Je vais pas te mentir, je compte y aller seul mais c’est bien plus compliqué que ça : il a une famille et il s’avère que sa fille est le portrait craché de Wendy ! Je pense même que ce serait peut-être Wendy mais dans une réincarnation !

Autrefois, il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation. La réincarnation ! Il n’y avait qu’en Inde qu’ils y croyaient le plus mais un peu plus rare en Europe. Une fois, Peter avait cru voir son père, Henry, habillé comme s’il était riche. Il y avait senti une aura de magie mais en lui-même, il s’était dit que ça ne pouvait pas son père. C’était un ivrogne et les ivrognes ne s’intéressent pas à la magie ! Alors, il s’était contenté de passer son chemin, faisant de rien n’était. Tout à coup, une idée vint à Cora qui s’empressa d’en faire part à son frère de cœur.

Cora : «Si tu souhaites te moquer d'Esteban comme sa mère s'est moquée de toi, j'aurais peut-être une idée... Une idée à en dresser des cauchemars...»

Un sourire plutôt malicieux et un peu sadique apparut sur le visage de l’éternel garçon. Une idée avec des cauchemars ? Cela tombait bien car Peter n’avait pas encore d’idées précises pour pourrir l’existence d’Isabella bien qu’il s’amusait à donner les pires corvées au fils de cette dernière.

- Vas-y ! Raconte ! ça m’intéresse !

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PETER PAN

Tu l'écoutais te répondre à tes questions. Les potions c'était ton domaine, la magie que tu commençais à maitriser et les potions qui semblaient être une seconde nature. C'était comme cuisiner, tu n'avais jamais eux de problème à cuisiner. Tu hochais la tête lorsqu'il te dit que le plus tôt sera le mieux, tu savais que Peter avait bien hâte de pouvoir écraser cette abominable pirate, un peu comme tout le monde. Tu le regardais ensuite, continuant de l'écouter. Tu déterminais alors qu'il hésitait un instant à parler à nouveau. Tu voyais son hésitation, tu restais-là patiente, parce que tu savais qu'il finirait par parler. Il t'avoua qu'il n'allait pas te mentir et qu'il comptait y aller seul. Tu n'en fus pas plus étonnée que cela. C'était même ce à quoi tu t'attendais. Mais il n'avais pas terminé.

Il te parla de la famille que ce dernier avait. La fille qu'il avait qui était le portrait crache de Wendy. Tu n'avais jamais douté des sentiments de ton ami pour cette Wendy. Cette fille du livre, tu savais très fort bien que Peter ne l'avait jamais oubliée. Cette fille qui était bien plus que cela. Elle avait été la première a capturer le cœur du jeune garçon. Tu avais bien de la difficulté à te faire à l'idée qu'elle aurait pu se réincarner. Pour toi ce genre d'histoire, c'était exactement ça: des histoires. Tu n'avais jamais vu parler de réincarnation ou d'autres vies. Pourtant, cela pouvait très bien arriver, surtout que tu savais maintenant que la magie était réelle. Tu avais simplement peur que tout cela ne soit qu'un mirage, une illusion créer par cette satanée pirate. Pour ne pas contrarier Peter tu décidais cependant de te taire sur cette théorie. Tu devais lui laisser le temps de tout te prouver.

Tu l'écoutas encore il eux un sourire malicieux après que tu ais parlé du fait que tu avais une idée pour te moquer du fils de la pirate. Tu te doutais que ton idée lui plairait. Le sourire sur ses lèvres était la preuve que ton idée pourrait lui plaire. Tu souris à ton tour, le même genre de sourire sadique. Il te dit de parler. Tu regardais autour pour t'assurer que personne ne soit prêt de vous. Tu ne voyais et n'entendais personne ainsi donc tu commençais:

«Après ton départ, les enfants se sont mis à faire d'énormes cauchemars. Les plus jeunes n'en dormaient plus. J'ai donc cherché pour trouver une solution pour qu'ils puissent dormir, mais comme tu sais toute magie à un prix.»

Tu regardais l'océan, ce bateau qui maintenant te faisais frissonner, qui auparavant ne te faisait rien. Tu prenais le temps de prendre un moment pour oublier ses cauchemars qui t'empêchaient de dormir, qui semblaient devenir vrais par moment à tes yeux, qui se mêlaient à tes cauchemars. Par moment, tu ne savais plus si tu dormais où si tu étais réveillée. C'était un sentiment horrible et c'était parfait pour pourrir la vie de cette petite peste.

«J'ai finalement réussit à débarrasser les enfants de leurs cauchemars, mais pour cela le prix était que ces cauchemars se retrouvent ailleurs. Il fallait un bouc émissaire pour recevoir les cauchemars, je ne pouvais pas simplement les faire disparaître... C'est pour cela que je ne dors presque plus... C'est moi qui ait tout ces cauchemars, par moment je ne sais même plus ce qui est réel et ce qui ne l'ai pas. C'est un enfer. Parfois je me demandes si mes peurs sont bien les miennes où celles des cauchemars des enfants... Au moins, maintenant ils dorment toutes les nuits sans dérangements, j'ai pris les cauchemars de tout le monde, je n'en ai pas parlé à Félix et quand tu es revenu, je gérais encore... »

Tu ne gérais plus cependant. C'était terminé. Les cauchemars te sortaient par les bouts des doigts. Tu avais peur plus souvent et le moindre sursaut pouvait te faire peur. Les illusions de tes rêves noircis te hantait maintenant même lorsque tu étais éveillée. Tu souhaitais que cela cesse et quoi de mieux que cela pour faire souffrir le jeune fils de pirate qui t'espionnait toi et les tiens depuis trop longtemps?

«Je pourrais transférer les cauchemars dans ses rêves. Lui donner ce lourd poids. Il dormira toujours mal, se réveillera en sursaut toute les nuits, ou très tôt. Tu sais comme moi qu'il ne pourra pas se lever de peur que Felix se réveille et le prenne à tenter de sortir du campement en pleine nuit. Je peux dormir aussi à ses côtés, même sans les cauchemars j'ai le sommeil léger. Qu'en penses-tu?»

Lui demandais-tu. Tu le regardais droit dans les yeux, tu avais cessé de sourire. Tu étais sérieuse, ton idée allait être douloureuse pour le jeune garçon, ses nuits seraient hantées des cauchemars de tout les enfants perdus, en plus de ceux de Felix et toi. Ses cauchemars deviendraient plus grands à chaque jour et un jour il deviendrait comme toi: incapable de distinguer la réalité et les illusions. Les frissons de peur, les sursauts deviendront sa vie commune. Il s'habituerait certainement et oublierait que ce n'était pas réel.
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Early morning breakfast

Le sourire aux lèvres, Peter écouta Cora au sujet de son idée. La jeune fille eut le même sourire que celui-ci et commença à lui expliquer son plan. Elle lui raconta d’abord qu’après la disparition de Peter quinze ans plus tôt, les enfants perdus s’étaient mis à faire des cauchemars, ce qui n’étonna pas vraiment l’éternel garçon. Avec tout ce qui se passait depuis l’arrivée de cette maudite pirate et la disparition de Hook, première victime de celle-ci, il y avait de quoi faire des cauchemars. Cora continua de lui dire qu’elle avait trouvé une solution grâce à une potion mais tout cela avait un prix et ça, il le savait mieux que personne !

Cora : «J'ai finalement réussit à débarrasser les enfants de leurs cauchemars, mais pour cela le prix était que ces cauchemars se retrouvent ailleurs. Il fallait un bouc émissaire pour recevoir les cauchemars, je ne pouvais pas simplement les faire disparaître... C'est pour cela que je ne dors presque plus... C'est moi qui ait tout ces cauchemars, par moment je ne sais même plus ce qui est réel et ce qui ne l'ai pas. C'est un enfer. Parfois je me demandes si mes peurs sont bien les miennes où celles des cauchemars des enfants... Au moins, maintenant ils dorment toutes les nuits sans dérangements, j'ai pris les cauchemars de tout le monde, je n'en ai pas parlé à Félix et quand tu es revenu, je gérais encore... »

Peter fronça les sourcils, essayant de comprendre. La jeune sorcière lui fit enfin part de son plan : transférer les cauchemars chez Esteban et comme ce dernier n’osera pas se lever en plein milieu de le nuit, de peur de réveiller Felix, c’était parfait ! Ruiner les nuits du fiston d’Isabella était ce que Cora avait trouvé de meilleur. Et puis, de toute façon, ses seconds avaient tous les deux le sommeil léger, contrairement à Peter jusqu’à son retour. Avant, il pouvait dormir jusque très tard mais quand on va se coucher tard aussi, il était normal de se lever tard mais à présent, ce n’était plus vraiment le cas pour le chef des Enfants Perdus !

- Je trouve ton idée parfaite ! Il va finir par devenir cinglé qu’il suppliera sa mère de l’aider !

Un sourire sadique apparut sur le visage de Peter. Isabella ferait n’importe quoi pour son fils. C’était une mère et les mères ne supportent pas de voir leurs enfants malheureux ! Si ça pouvait lui donner envie de quitter Neverland, c’était ce qu’il fallait faire. Cela risquait de prendre du temps mais à la longue, Bella ne pourra pas rester indifférence à la souffrance du garçon.

- Pour ce qui est de Jamie, si tu pouvais créer au plus vite une potion pour ramener ses souvenirs, je compte retourner à Londres au plus vite !

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Early morning breakfast

PETER PAN

Tu regardais son visage en expliquant ton plan, au départ il fronça les sourcils, ce qui t'inquiéta l'ombre d'un instant, mais confiante de ton plan, tu continuas à parler. Il parla ensuite, ton idée était approuvée. Il te dit même qu'elle était parfaite. Supplier sa mère serait certainement dans les premières choses que le jeune garçon ferait, si tu avais eux une mère, tu aurais probablement fait cela toi aussi, mais ta famille était ici maintenant et tu ne renoncerais pas aussi facilement à celle-ci.

Tu te doutais que ton plan serait efficace, bien entendu, tu continuerais de chercher d'autres façons de rendre la vie d'Isabella horrible, passer par son fils n'était que la première étape de ce jeu. Le sourire sadique au visage de Peter te donnait le ok pour exécuter le sort qui donnerait des cauchemars au petit Esteban. Tu savais qu'Isabella était une mère en premier et qu'elle ne pourrait supporter de voir son fils ainsi. Tu avais donc prévu d'ajouter un ingrédient additionnel, sans en prévenir ton ami, tu allais ajouter un ingrédient qui scellerait ton sort, rendant sa magie transférable que par le sang. Ainsi donc, la seul personne qui pourrait obtenir les cauchemars, serait la mère et le fils.
Pan te sortit cependant rapidement de tes plans machiavélique en te demandant de créer la potion pour ramener les souvenirs le plus rapidement possible. Il souhaitait retourner à Londres au plus vite. Tu le regardais ensuite, hocha la tête à ceci, mais tu te permis d'ajouter:

«Je ne pense pas que tu devrais quitter Neverland seul Peter.»

Tu étais sérieuse. Tu savais que le fais que la copie de sa Wendy soit là-bas, que Jamie ne se souvienne pas de lui ,cela compliquerait les choses. Tu ne souhaitais pas qu'il retarde son retour.

«Qu'est-ce que tu comptes faire de sa fille? Tu comptes la ramener parmi nous elle aussi? Il faut qu'Isabella quitte Neverland pour que Jamie récupère son bâteau à son retour. Il ne voudra jamais revenir vivre avec les enfants perdus, il ne peut pas: il est un adulte Peter.»

Tu regardais l'étendue d'eau. Tu prenais un caillou et le lançais en le regardant ricocher. Tu te doutais que la brunette était la première raison pour laquelle Peter souhaitait ramener son ami au plus vite. Il voulait la jeune fille aussi. Tu le comprenais, si Felix avait été celui dans cette situation tu aurais fait de même.
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Early morning breakfast ∆ FT. PETER PAN

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